• Personnellement l’odeur permanente du caca dans les pantalons, dans les toilettes, sur la chaise de mon fils… m’insupporte à un point que je n’aurais jamais imaginé.

     

    Pour la chaise (en bois vernis), je frottais avec un sopalin sur lequel je mettais un peu de produit vaisselle avec quelques gouttes d’huile essentielle de citron (ça ne suffisait pas à tous les coups !)

     

    Pour les couches lorsque nous sommes en déplacement, pour ne pas inonder tout le monde de mauvaises odeurs j’ai opté pour les sacs à couche que l’on trouve en grande surface. Mon fils met sa couche et ses lingettes sales dedans, il ferme et met dans la poubelle des toilettes ou de la salle de bain ou il se trouve. Ca limite les dégâts (et ça évite les débordements de poubelle vraiment pas agréable pour nos hôtes)

     

    Dans nos toilettes ou dans la salle de bain lorsqu’une douche était nécessaire (en cas de bouchon les selles qui sortent ont vraiment une odeur terrible, insupportable pour moi), j’utilise une astuce anti-odeur tout bête : craquer une allumette dans la pièce. Ca fonctionne  bien ! Comme j’ai du mal à supporter les sprays pour toilette avec des odeurs chimiques qui piquent bien la gorge, ça me suffit.


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  • Pour ce qui nous concerne les médecins sont unanimes : tout ce qui fait que c’est plus le problème de notre fils que le notre l’aide à avancer. Du coup il faut trouver une organisation pour qu’en fonction de l’âge et de la configuration des toilettes, l’enfant soit le plus autonome possible.

    Bien sur lorsque le nettoyage nécessite une douche nous l’aidons à se prendre en charge

    Pour la période sans couche nous avions donc trouvé une grosse poubelle avec couvercle. Notre fils devait aller chercher un pantalon et un slip dans son armoire, aller aux toilettes, se changer et mettre toutes ses affaires sales dans la grosse poubelle.

    Une fois qu’elle était pleine nous passions au nettoyage… quelle corvée de se plier au dessus de la baignoire avec du savon de marseille pour détacher les vêtements que nous mettions ensuite au cycle rinçage de la machine. Cela nous permettait ensuite de rajouter notre linge sale et de lancer un cycle normal avec lessive.

     

    Depuis le passage au couche, notre fils a déniché je ne sais ou, dans le garage peut-être, une ancienne porte d’armoire de salle de bain avec un miroir. Il l epose par terre et voit mieux s’il s’est bien nettoyé ou pas.

    Il met sa couche au sale, en remet une et se rhabille.

     

    Comme je l’ai déjà dit, les enfants encoprétiques vont rarement se changer d’eux même et les gronder ne sert à rien. Nous avons pris le parti de simplement lui demander d’aller se changer quand il en a besoin (il ne semble pas sentir ni dans sa couche, ni à l’odorat qu’il a besoin de se changer), ça permet de rendre la relation avec l’enfant moins conflictuelle parce que le nettoyage est vraiment pénible.

     

    Beaucoup d’enfants encoprétiques ont aussi un comportement qui peut surprendre par rapport à l’hygiène : certains essuient leurs doigts sales sur le mur, certains jettent leur culotte sale sur les murs… ce sont des comportements qu’il ne faut pas tolérer. Avoir des accidents dans sa culotte c’est un fait, en mettre partout ça n’est pas possible, il ne faut pas laisser passer ça.

    J'’ai toujours été anti-lingette pour mes enfants, je leur ai toujours lavé les fesses au coton et à l’eau. Mais pour mon grand, quand à 3 ans je devais encore lui changer sa couche, j’ai craqué. Je prends donc des lingettes cadum qui semblent être moins de produits dangereux que les autres. Pour eux aussi c’est plus facile, les selles se décollent mieux et ils peuvent mieux se laver, c’est simple d’utilisation.


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  • Lorsque nous avons rencontré un gastro-entérologue pédiatre (notre fils avait 6 ans), il nous a expliqué qu’il fallait commencer par vider ses intestins. Il en était à un point où il avait souvent envie de vomir (ses intestins étaient plein de selles de bas en haut) et il ne mangeait plus rien.

     

    Durant 3 jours il a eu 3 sachets de forlax adultes tous les matins, et avec ça il est allé à la selle seulement 2 fois par jour, si mes souvenirs sont bons.

    Ensuite nous avons commencé le traitement « de routine » d’un sachet adulte tous les matins.

    Certaines personnes me disent qu’il ne faut pas prendre des laxatifs sur le long terme, que ça n’est  pas bon pour ses intestins…

     

    Chacun pense ce qu’il veut, ici en tous cas pendant 6 mois ça a été radical : plus de caca dans la culotte. Il ressentait l’envie d’aller à la selle, y allait de lui-même et n’avait plus d’accidents.

     

    Ce sont ces 6 mois d’embellie qui ont fait dire aux médecins qu’il ne s’agissait pas d’un problème médical. D’après eux si le problème avait une origine médicale (malformation, maladie), le forlax n’aurait eu aucun effet.

     

    Aujourd’hui, au bout de presque 2 ans de traitement le forlax sert surtout à avoir des selles avec une consistance pas trop dur qu’il peut éliminer facilement, sans douleur.

     

    A la consultation spécialisée on nous a dit de ne surtout pas procéder à des lavements : le rectum est une zone déjà bien abîmée par l’encoprésie, les enfants ont déjà une perte de sensations à ce niveau là. Les lavements sont des gestes assez traumatisants et, faits à répétition, ils endommagent encore plus cette zone. Cela peut entraîner une perte de sensation encore plus importante.


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  • Pour moi le traitement de l’encoprésie ne peut se faire sans aller voir un gastro-entérologue pédiatre. D’une part cela permettra de savoir si l’encoprésie est liée à un problème physique ou à un problème psy, d’autre part ce sont les médecins les plus au courant du sujet. Alors  si vous ne l’avez pas encore fait, prenez rendes-vous chez un gastro-entérologue pédiatre...

    ...même si votre médecin vous dit que ça ne sert à rien, que ça passera tout seul (j’ai changé de médecin généraliste : avant 6 ans il me disait de ne pas m’inquiéter, après 6 ans il m’a dit : « ça passera tout seul » !)

     

    Renseignez-vous au CHU le plus proches, à Nantes il existe une consultation spécialisée sur l'encoprésie !


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  • Quand à 6 ans et demi la situation a empiré (avant c’était un caca dans la culotte par ci par là et tout à coup nous sommes passé à 4 ou 5 accidents par jour, sans comprendre pourquoi), je me suis posée la question des couches, mais pour moi c’était une vraie régression. D’un autre côté laver 4 ou 5 pantalons et 4 ou 5 slips par jour c’est nerveusement épuisant (et je n’ai pas de sèche linge). Les odeurs étaient également insupportables. Comme notre fils n’allait pas se changer tout seul, ça transperçait même le pantalon et on retrouvait du caca sur sa chaise, dans son lit…le bonheur.

     

    Ce sont les médecins de la consultation spécialisée qui nous ont parlé des couches. Il nous on dit de nous préserver, qu’on allait craquer si on continuait avec le nettoyage quotidien.

    Il faut admettre qu’ils n’avaient pas torts. Personnellement j’étais au bout du rouleau, je cirais quand mon fils était sale parce que pour moi ça voulait dire encore et encore du lavage.

     

    Du coup nous avons tenté le coup. Dès le lendemain j’ai fais une virée chez Lidl et chez Carrefour pour un crash test. Le but : trouver des couches confortables et pas trop visibles sous les pantalons (porter des couches en CE1, il vaut mieux que ça ne se sache pas trop).

    Coup de bol, ce sont les couches de chez Lidl qu’il a adoptées. Je dis ça parce que les Pampers sont bien plus chères, et je ne parle pas des dry nites (qu’on ne lui a même pas fait essayer) auxquelles il faudra passer si le problème perdure et qu’il grandit ! Nous sommes à la plus grande taille des couches Lidl pour l’instant.

     

    En tous cas je remercie les médecins de la consultations : notre fils a semblé soulager de mettre des couches (certainement parce qu’il a compris que ça nous faciliterait la vie et qu’il se ferait moins gronder), et de notre côté ça nous a permis de mettre le problème à distance et de nous faciliter la vie.

     

    Je connais une maman qui met des serviettes hygiéniques à sa fille, les «accidents de caca » doivent être moins importants que pour notre fils parce que pour lui je ne pense pa que ça suffirait. A vous de voir ce qui est le plus adapté et qui vous simplifie le plus la vie.

     

    J’ai acheté des sacs à couche au rayon bébé : ce sont des sacs plastiques fins et de petite taille dans lesquel mon fils met sa couche sale et les lingettes sales lorsque nous ne sommes pas à la maison. Cela évite trop de mauvaise odeur en déplacement.


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